2025/ Work in progress
VII
Fugues
- Palazzo Priuli Pesaro, Venezia -
Le septième chapitre, Fugues, naît ainsi dans la continuité organique du sixième chapitre intitulé Le Chant de la Terre.
Il en prolonge l’élan, mais le détourne vers un espace plus aérien, plus ouvert. Souffle alors un vent de liberté : une quête de légèreté, une errance, peut-être même une fuite créative. Nulle réflexion, nul jugement ; Seul un élan qui ne suit que son instinct.
Une logique demeure toutefois, telle la fugue musicale où la mélodie semble s’échapper tout en répondant à une rigueur profonde. La fuite circule ici d’une voix à l’autre, d’un écho à l’autre et glisse d’une peinture à l’autre. Chaque intervention porte la trace de la précédente et annonce la suivante, comme si la liberté elle-même obéissait à une forme. Ce passage continu invente son propre rythme où l’on perçoit à la fois l’appel de la fuite et l’exigence d’une cohérence.
“Peindre sans théorie, sans maîtrise. Oublier ses acquis et s’affranchir de sa propre mémoire; C'est alors qu’on aborde l’espace et la toile d’un regard nouveau.”
Journal de 2011
Fugue I, 2025, 198x153 cm, oil on canvas
Fugue I - 2025 - 198x153 cm - Oil on linen canvas